Les huit raisons pour ne pas partir


Nous préferons devancer ceux qui vont être prêts à argumenter en notre défaveur. En effet, notre réflexion a été longue et la liste des raisons pour lesquelles nous ne pourrions ou ne devrions pas réaliser ce nouveau rêve est bien longue :

 

- deux enfants en bas âge : mais alors vous avez pensé aux couches? Au lait 3ème âge? Au trandport du Baby cook ou des petits pots ? Et les 4 repas par jour ? Et la vitamine D? Et le lit bébé? Et les menottes qui trainent partout par terre? Avec tous ces microbes !

Contrairement aux appréhensions des adultes, les enfants possèdent une capacité d'adaptation hors du commun qu'il faut encourager ou lieu de leur transmettre nos peurs et angoisses.

 

- la santé et les conditions d'hygiène : en effet, après un premier tour du monde dans des pays en voie de développement ou dans des pays du tiers monde, nous avons pris conscience de l'importance d'être vigilant sur les conditions de vie en voyage et notamment avec les enfants. Ces derniers peuvent aussi déclarer des maladies infantiles en plus des maladies classiques mais ils partiront bien vaccinés et dans chaque pays nous avons des adresses de cliniques pour les expatriés ou voyageurs occidentaux. Enfin, être bien assuré pour envisager un rapatriement est indispensable.

 

- la déscolarisation des enfants : Laia n'aura que 2 ans au 1er septembre 2013. La question ne se pose pas pour elle. Quant à Mael, quelle expérience pourra être plus riche qu'une année de voyage en Asie avec ses parents? Certes, il ne sera plus en immersion complète en langue basque comme à l'Ikastola mais décourira d'autres peuples, d'autres cultures, d'autres langues ... et nous serons à ses côtés pour l'accompagner dans cette expérience. Quant aux copains de Mael, leur amitié aura raison d'un an d'absence.

 

- l'argent : le coût de la vie en Asie est bien moindre que celui en France. Il va falloir louer la maison (à bon entendeur!) et rajouter un peu de nos économies.

Nous tenons aussi faire appel à des partenaires, particuliers, professionnels qui nous accompagneront dans cette aventure familiale, grâce à des dons financiers ou matériels.

 

- la lourde logistique : en effet, il est bien plus évident de se fondre dans le train train quotidien que de se préparer à déménager sa maison pour la reaménager un an plus tard dans le but de la louer. Seule une partie de la maison sera sur nos dos pendant un an.

 

- le travail : aujourd'hui, il existe des conditions en France qui autorisent les employés à s'absenter de leur poste pendant une certaine période. Il me semble évident qu'en prévenant au plus tôt son employeur et en préparant cette absence, l'employé ne met pas son poste ni son entreprise en péril.   

 

- la famille : pas facile d'envisager que Mael et Laia ne voient pas leurs grands parents pendant un an à un âge où ils grandissent de jour en jour.

Mais maintenant, il y a internet avec skype et autre technologie qui permettent de réaliser des vidéo conférences. Pour moi aussi, ce n'est pas simple de me séparer de ma grand mère, de mes parents et de ma soeur durant une aussi longue période alors que d'habitude, on s'appelle au moins une fois par semaine.

Mais après notre première expérience de tour du monde, je sais que nous saurons le gérer au mieux.

 

- et sans oublier en vrac : une saison de ski 2014/2015 sans nous, des soirées entre copains ou copines ratées ...

EN IMAGES ...

EN VIDÉO ...

PENSÉES ...

Il n’y a d’homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.

Alphonse de Lamartine

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